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Pensée...

L'Inde...

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 12:00
Vu sur le site internet du journal Le Monde, cet article résume les propos de Nicolas Sarkozy concernant la trahison de la gauche vis à vis de ses valeurs. En guise d'illustration sonore, cliquez ici pour entendre une partie de ce discours...

Nicolas Sarkozy se pose en défenseur des "valeurs que la gauche a trahies"
   
Après plusieurs semaines où il s'était presque exclusivement adressé aux électeurs de droite et d'extrême droite, Nicolas Sarkozy s'est à nouveau tourné vers l'électorat socialiste, citant Jean Jaurès et Léon Blum, jeudi soir 12 avril à Toulouse, pour accuser la gauche de délaisser son héritage.

"Les valeurs que la gauche a trahies, moi je veux les remettre au cœur de la vie politique française", a lancé le candidat de l'UMP devant environ 8 000 personnes réunies au parc des expositions."Ce que la gauche de jadis a accompli, au-delà de toutes ses erreurs, (...) pour les travailleurs, pour les plus démunis (...), je voudrais dans le monde tel qu'il est (...) que nous l'accomplissions à notre tour parce que la gauche ne le fera pas, parce que la gauche est incapable de lutter contre les injustices", a-t-il affirmé.

"LA GAUCHE A TRAHI JAURÈS"

"Jaurès disait, la nation c'est le seul bien des pauvres. La gauche a abandonné la nation à l'extrême droite (...). La gauche a renié la république de Jaurès (...). La gauche, en dévalorisant le travail, a trahi Jaurès", a lancé le candidat de l'UMP, elle "a oublié les ouvriers", confond "la liberté et le laxisme", ne défend plus "l'idéal" de "la propriété pour chacun" mais du "logement social pour tous" et incarne "l'immobilisme", a-t-il dénoncé.

Tout en se réclamant de la "droite républicaine", il a revendiqué l'héritage du Front populaire concernant le droit du travail, des congés payés et de la Sécurité sociale, et repoussé les accusations de "captation d'héritage". "Je sais, j'insiste un peu, mais ça fait tellement plaisir à Ségolène Royal et à François Hollande", a-t-il ironisé. La candidate socialiste "ignore Camus, alors je le reprends à mon compte. Elle a oublié Blum, alors j'en parle, elle ne connaît pas Jaurès, alors je le cite. C'est tellement plaisant d'aider les autres", a-t-il poursuivi. "Si elle veut citer Raymond Aron, Michelet, si elle veut citer le général de Gaulle, il n'y a aucun problème. J'adore les convertis de la dernière heure", a-t-il dit.

L'ancien ministre de l'intérieur a aussi accusé la gauche d'avoir"pris le goût au pouvoir (et des) privilèges", de signer des "pétitions" contre les expulsions de squatters alors qu'elle "n'accepterait pas que ces mêmes squatters s'installent au bas de ses immeubles". Selon lui, cette "gauche de la bonne conscience est dangereuse parce qu'elle est sectaire (...), [elle] excommunie ceux qui ne pensent pas comme elle".


SARKOZY.FR
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 22:17
Je sors de ma torpeur de ces derniers mois pour mettre mon blog à jour et vous faire part de ma peine, lorsque je lis, lorsque j'entends, que Nicolas Sarkozy est un homme dangereux, l'homme à abattre, pour la gauche. La diabolisation autour de ce personnage est une honte : à vrai dire, depuis Léon Blum, aucun homme politique n'avait été à ce point diffamé et insulté. Il est vrai, en plus, que c'est fort argumenté et que ça alimente le débat. Débat à sens unique, vu que pour la gauche et le centre-mou, aveuglés on ne sait trop comment, c'est Bayrou ou pire, Royal, qui représentent le salut ! Et ils ne voient pas que ce sont eux qui insultent Nicolas Sarkozy, et non l'inverse ! Triste campagne : il n'y a que Nicolas Sarkozy pour parler politique et réformes... Il n'y a que Nicolas Sarkozy pour croire aux réformes libérales. Pour croire, en d'autres termes, au futur.

En effet, la stratégie de Bayrou, par exemple, ni droite ni gauche, est purement électoraliste. Bayrou, c'est le vide. Bayrou, c'est Ségolène en homme. Bref, Bayrou, c'est la promesse qu'en cinq ans la France ne fera aucune des réformes nécessaires pour la France. Des mesurettes, au mieux. Aujourd'hui, il faut embrasser le libéralisme : la sociale-démocratie de la gauche est un échec partout dans le monde. Le modèle qui marche est le modèle libéral. Le problème, en France, c'est la persistance d'un fort mouvement d'extrême gauche, propagandiste et populiste, qui berne son monde et qui monte le peuple, si crédule lorsqu'il est malheureux, contre le libéralisme. C'est bien dommage.

Vous voulez réduire le chômage ? Relancer la croissance ? La solution n'est pas dans les 35h ou dans les demi-mesures à la Bayrou-Royal ! Les 35h, par exemple, c'est le partage du travail, c'est donc considérer qu'il y a un niveau maximum d'emplois, qu'il faut partager. Quelle erreur ! Quelle triste constat ! Des emplois, il faut en créer pour réduire le chômage sur le long terme. Comment ? D'abord, en réformant le code du travail : nous sommes la risée du monde. Comprenons enfin que le travail n'est pas une souffrance, c'est ce qui fait tourner nos vies, ce qui fait tourner le pays ! Ensuite, en baissant l'impôt sur le revenu et en supprimant l'ISF afin de faire revenir l'investissement en France et ainsi créer plus d'emplois. A force de taxer, taxer, taxer, on ampute nos forces productives d'envies de créer, d'envies d'investir, d'envies d'innover : voilà pourquoi nous avons 9% de chômage.

Le libéralisme, c'est redonner aux gens leur liberté de produire sans perdre les principaux subsides, aujourd'hui utilisés pour financer une sécurité sociale idiote, en faillite, ou pour financer des fonctionnaires trop nombreux, à la productivité en berne. Il faut privatiser la sécurité sociale, développer la capitalisation des retraites, réformer les statuts spéciaux des fonctionnaires, en limiter le nombre (privatisons la sncf, edf/gdf),...

Bref, le libéralisme, c'est l'espoir. Demandez à tous ces pays qui vont mieux que la France : ont-ils fait des réformes socialistes ? Ont-ils instaurés les 35h ? ... NON ! Bien sûr que non. Alors arrêtons d'entendre les sirènes gauchistes se lamenter sur les pseudo-défauts du libéralisme. Retrouvons notre liberté, et nous retrouverons notre dignité d'une grande nation, d'une France dynamique et productive. Redevenons un modèle, mais un modèle de progrès et de modernité, pas d'immobilisme et de conservatisme. Votons Nicolas Sarkozy. Le seul qui puisse aller dans ce sens sans faillir fasse aux hurlements des partisans d'une ochlocratie ! Pour la France, pour la République, pour la Démocratie, c'est Nicolas Sarkozy la seule et unique solution.
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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 00:31
Le titre de ce nouvel article peut interpeller, j'en conviens. Mais il y a une bonne raison. Enfin, il y en a des tas, mais là, je viens de tomber sur une véritable perle justifiant cette affirmation, la première affiche de campagne du PS... Avant d'aller plus loin, l'affiche en question :



Passons sur l'image, dont le caractère flou exprime à merveille les positions de Mme Royal… Bref. Ce qui est intéressant ici, c’est le slogan : « Ségolène Royal - pour que ça change fort ! ». Selon la candidate socialiste, cette phrase reviendrait souvent, dans ces termes, lors de ses discussions avec les « gens de la rue », c'est à dire vous et moi. Car on le sait, le français moyen a besoin de slogans moches qui sentent le terroir et la soirée bien arrosée pour être intéressé… De là à conseiller à Mme Royal de reprendre à son compte les slogans trouvés par « les publicitaires » du sketch éponyme des Inconnus, et notamment le fameux « qui qui c’est qu’il nous faut voter pour ? », il n’y a qu’un pas ! Vous m’aurez compris : on ne peut que s’indigner face à l’attitude du PS, qui, on en revient au titre, prend vraiment les français pour des c... . Incapables de comprendre quelque chose d'un peu évolué, obligeant les politiques à leur parler comme à des enfants de 4 ans. Allez, dans mon infinie bonté, je m’en vais de ce pas faire quelques propositions de modifications applicables à cette accroche :

-« Ségolène Royal - pour que ça rock fort ! », comme ça les beaufs que nous sommes auront l’occasion ET de rire du formidable jeu de mots, et de saluer la publicité pour le terroir national (surtout les fromagers). Enfin, qui sait ?, peut-être que ça fera revenir Johnny par chez nous !

-« Ségolène Royal - pour que ça taxe fort ! », cf l'augmentation des impôts sous-entendue par François Hollande la semaine dernière


-« Ségolène Royal – pour que ça glande fort !», un slogan saluant le soutien de la candidate aux 35h généralisées…

A bon entendeur !
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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 10:30
Dans Le Monde daté du samedi 23 décembre, la député UMP de l'Essonne, madame Nathalie Kosciusko-Morizet, donne son point de vue sur le PS et sa candidate à la présidence. Des propos salutaires, en ces temps de "ségolénite aigue". J'ai surligné les passages les plus édifiants  :

"Il ne suffit pas d'être le candidat du PS pour être de gauche. La situation devient totalement baroque. A bien écouter Ségolène Royal, sa logorrhée sur l'ordre moral, son obsession sur les mineurs, son bavardage sur chacun des sujets qu'elle aborde sans jamais exprimer la moindre idée, le plus petit commencement d'une proposition concrète, des frissons commencent à nous parcourir.

Dans la tradition de chaque parti politique, on cache au placard de l'Histoire un objet obscur, un rejeton qu'à aucun prix on ne veut voir ressurgir. Et pourtant là, à y regarder de près, et comme l'on dit aujourd'hui en toute transparence, ce discours-là évoque des thèses, des prises de position, une culture, une posture qu'avaient adoptées des responsables socialistes aujourd'hui passés aux oubliettes.

La renaissance de cet hyperconservatisme de gauche rencontre un écho bien paradoxal. On savait les socialistes sur la pente dangereuse d'un conformisme rentier, à défendre les fonctionnaires, leurs avantages, les 35 heures et le confort de quelques cadres nantis, et pour le reste, en déshérence ; on les anticipe avec la hargne de gagner pour que leurs chefs retrouvent les Peugeot 607 et autres carrosses de la République, mais surtout aveuglément avec la peur au ventre que ne se reproduise 2002.

Au fond tout cela est sans surprise. Mais la France, celle qui ne se résout pas à cette gauche postée désormais à la droite de la droite, sera-t-elle victime du même rapt ? Des mêmes mensonges ? Je voudrais ici revenir sur toute une série d'incongruités politiques.

Une rengaine s'installe : faute de programme, "je suis le chef, donc je les suis !". Le problème, c'est qu'il y a bien un contenu : archaïque, obsessionnel, contradictoire. Le problème, c'est qu'il y a une méthode. Pleine de sourires, des gestes sectaires et antipathiques, du calcul et un brin d'autoritarisme.

Ainsi le message depuis des semaines sonne-t-il bruyamment : les Français attendent une façon de faire de la politique autrement. Et ce sont les femmes qui seraient reines de cette nouvelle manière de faire. Mais, au résultat, Ségolène Royal refuse de saluer le leader de l'opposition du Chili, et de serrer la main de Françoise de Panafieu en Israël. S'il y a une attente, ce dédain monarchique la ruine. Est-ce que les femmes ont besoin d'être encore plus sectaires que les hommes ?

Mais le message aussi se répète : à chacun de ses interlocuteurs, elle dit "vos idées sont les miennes !", au Proche-Orient, sur les horaires des enseignants. Aujourd'hui, que va-t-elle dire sur la Turquie alors que le PS et les socialistes européens se déclarent favorables à l'adhésion de ce pays à l'Union européenne ?

Enfin, ses messages n'arrêtent pas de transvaser du creux dans le vide. Elle annonce qu'elle va parler et ne dit mot, et quand elle parle ce ne sont que vieux propos à la mode du jour. Pire, elle n'agit jamais comme elle dit. L'environnement ? Elle ne vote pas la Charte constitutionnelle, contrairement aux Verts et à certains de ses collègues socialistes. Les violences faites aux femmes ? Une loi vient en débat, elle l'ignore alors qu'elle est votée à l'unanimité et qu'elle contient des mesures fortes : l'éloignement du conjoint violent, l'autorisation du mariage à la seule majorité civile...

Après les fêtes, il y aura un devoir de clarté. Car ce rêve qu'elle essaie de nous vendre est bien trop flou. Et en même temps il vire à la caricature, au délire d'avenir ! De plus, elle plagie outrageusement Nicolas Sarkozy et tente à tout instant de piller le programme de l'UMP. Elle le fait à sa manière, parfois sans vergogne et auprès des siens avec un succès mitigé, comme ce fut le cas avec la carte scolaire.

Cette absence de candidat de gauche va peser lourdement dans les prochaines semaines. L'ambiance pour elle n'est pas au rassemblement, plutôt à quelques ralliements de façade, comme celui de Jean-Pierre Chevènement qui sauve sa circonscription - qu'il a perdue en 2002 - ou comme les radicaux de gauche qui, évinçant Christiane Taubira, capturent 36 circonscriptions.


Surtout, le brouhaha de sa campagne masque pour l'instant le silence de ses amis. Mais c'est un silence genre
Silence des agneaux. Ils attendent tous le couteau entre les dents. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment par ailleurs la gauche antilibérale peut-elle se résoudre à l'ordre juste et à l'ordre moral... ? Le monde politique est un peu cul par-dessus tête."

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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 18:30

Même si c'était il y a quelques semaines, on ne peut faire l'impasse sur la tournée de Ségolène Royal au Proche-Orient : Liban, Israël, Palestine, quel parcours ! Si on peut saluer l'initiative, tout à fait cohérente concernant une prétendante à la présidence de la République, on ne saura cependant que se désoler de la "manière". Madame Royal, la recherche d'équilibre dans ses positions par rapport à des problèmes aussi compliqués que ceux-ci est louable. De là à dire tout et son contraire, plaindre les palestiniens et appuyer la construction du mur de séparation, écouter avec attention la diatribe antisémite, anti-américaine d'un député du Hezbollah et dénoncer l'attitude déstabilisatrice de la Syrie sur le Liban, bref, de là à être d'accord avec tout le monde, il ne faut tout de même pas exagérer. Suis-je le seul à avoir eu l'étrange impression que Ségolène Royal n'était pas tout à fait au point, concernant les relations internationales ? Certains, ils se reconnaîtrons, défendent vaille que vaille l'attitude adoptée par la candidate socialiste lors de son périple. Problèmes de traduction par çi, volonté de ne froisser personne par là... Pourtant, ce serait faire preuve de mauvaise foi que de ne pas admettre une évidence : malgré les commentaires élogieux de ses interlocuteurs rencontrés là-bas, Ségolène Royal a été mauvaise dans ses propos. J'en appelle aux potentiels lecteurs socialistes de ce billet : pouvez-vous m'expliquer le programme précis de Mme Royal concernant la situation au Proche et au Moyen-Orient ? J'ai peur d'être perdu par toutes ces (ses!) contradictions.

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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 00:45

Après une longue absence, pointofview reprend du service en cette période de fêtes, pour délivrer quelques pensées, caustiques au demeurant...


Commençons par un sujet qui me tient à coeur, depuis un moment : la guerre en Irak. On a appris récemment, de la part du nouveau secrétaire à la défense américain, que les Etats-Unis n'étaient pas en train de gagner cette dernière. Une litote parfaite qui fait office de constat sans appel : la guerre est belle et bien perdue. Oui, Saddam Hussein est tombé. Il sera même bientôt lynché (c'est ça, la démocratie). Il y a même un "gouvernement" en place, et des élections libres. Cependant, les tensions entre chiites et sunnites n'ont jamais été aussi intenses, les morts si nombreux. Les troupes américaines n'y peuvent rien. L'échec est déjà là. Mais ce n'est pas le plus grave. Les Etats-Unis ont surtout perdu la première guerre contre le terrorisme. L'invasion de l'Irak n'a fait que renforcer la rancoeur islamiste : si G.W.Bush voulait faire un exemple de Saddam, il n'a fait que déstabiliser un pays malheureux et exacerber l'anti-américanisme dans la région. Voilà la vraie conséquence de la situation irakienne. L'Irak  n'est qu'en second plan, car c'est bien Ben Laden qui se frotte les mains à l'heure actuelle. Le président américain a tendance à rappeler que l'avenir jugera son action. Le présent, lui, a déjà délivré sa sentence.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 14:53


Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis


Le voyage de Nicolas Sarkozy outre-atlantique a fait couler beaucoup d'encre, et notamment sa rencontre avec monsieur Georges W. Bush. Pourtant, quoi d'étonnant à ce que le seul présidentiable viable de la scène politique française rencontre le président de la première puissance mondiale ? L'anti-américanisme primaire, typique des français, est bien malheureux, et fort peu à propos sur ce point précis. Méditons ainsi sur Montesquieu, qui disait peu ou prou qu'il faut savoir calmer ses passions pour mieux répondre à ses intérêts. Nicolas Sarkozy l'a bien compris. Ni allégeance, ni alignement sur les Etats-Unis, mais pragmatisme diplomatique. Les adversaires du président de l'UMP feraient mieux de développer un programme intelligible et intelligent plutôt que de dénoncer du vent. Personnellement, je ne veux pas d'un "Hugo Chavez" français pour président...


Lionel Jospin, ou l'arrogance socialiste incarnée


En 2002, Lionel Jospin a quitté la politique sur un coup de tête puéril, indigne d'un potentiel homme d'Etat. Abandonnant ses troupes dans la débacle, insultant les électeurs, "l'austère qui se marre" a fait rire son monde en s'exilant sur l'île de Ré. Tant mieux me direz-vous ! Certes, mais le voilà de retour. Et malheureusement, n'est pas Napoléon qui veut : les interventions de l'ancien premier ministre sont tout sauf exhaltantes. Se présentera, se présentera pas ? Les militants socialistes, trahis une fois, auront je l'espère retenu la leçon.


Ségolène, tais toi...


Il faut bien admettre que plus les mois passent, et plus la candidature socialiste semble réservée à Ségolène Royal. On peut comprendre l'engouement socialiste : madame Royal manque d'idées, dit plein de choses utopiques et irréalisables, le tout baigné dans une parfaite incompréhension de la réalité politique française et des dossiers courants. Comme ses amis éléphants, elle ne sait que critiquer la droite, qui elle ne manque pas d'idées neuves et de volonté. Bref. Je n'ose même pas songer à son hypothétique victoire. Les français ne sont pas assez bêtes pour être leurrés par une telle imposture... Quoique !

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 17:00


Brésil-France : 0-1 ... Les portugais sont les prochains sur la liste !
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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 12:00
Alors que Tsahal (l'armée israélienne) a multiplié les bavures depuis le début de l'année 2006 (enfants palestiniens tués, plage bondée d'innocents visée), les évènements les plus récents démontrent une fois encore la bétise ahurissante du gouvernement d'Ehoud Olmert, et plus largement de la politique menée par les gouvernements israéliens depuis quelques années.

Camp d'entraînement du Hamas bombardé par Tsahal

Un soldat de Tsahal est enlevé ? La réponse est simple : on envahit Gaza en écrasant tout sur notre passage, on enlève des dizaines de palestiniens, bref, on adopte l'attitude d'un gamin de 7 ans bien plus gaté que celui d'en face : c'est toi qui a commencé, alors je fais pareil, en pire, parce que moi j'ai des chars. Quelle clairvoyance de la part d'un pays qui se croit démocratie.

Pont détruit par l'armée israélienne

Non, Israël, tu n'es pas démocratie en agissant ainsi. Non, Israël, les choses ne s'amélioreront pas en continuant à agir avec la force et sans intelligence. Non, Israël, la spirale du pire n'est pas une solution. D'ailleurs, Israël, les deux colons enlevés depuis le début de ces évènements te prouvent que tu te trompes. Je ne défends pas les kidnappeurs, les tueurs palestiniens. Mais, d'une certaine façon, l'action menée par Israël légitime leurs actions.

Un ouvrier tente d'éteindre l'incendie d'une centrale électrique

Peut-on encore parler de terrorisme palestinien ? Non... Plus les années passent, et plus il devient clair que c'est Israël qui fait tout pour empêcher la paix. Les palestiniens résistent tant bien que mal, et les pertes sont tellement plus lourdes de leur côté : les terroristes sont Tsahal et les gouvernement du Likoud puis de Kadima. C'est triste à dire, mais c'est vrai. Un génocide aussi terrible fut-il ne légitimera jamais un tel comportement. Israël subira inévitablement d'autres attaques, puis ils répliqueront en se disant, comme toujours, les victimes. La communauté internationale doit réagir, et vite. Il faut neutraliser la folie des dirigeants israéliens pour pouvoir espérer qu'un jour, la paix revienne entre ces deux nations, Palestine et Israël.
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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 14:11
Clearstream, CPE, Sarkozy,... Dominique de Villepin est sur une très mauvaise pente, et il y a peu de chance qu'il s'en sorte indemme. Si la manipulation fait partie du jeu politique (ne soyons pas naïfs !), il vaut mieux ne pas se faire prendre. Mais passons : plutôt que de parler de ma déception, d'évoquer ma colère, je préfère me souvenir des bonnes choses. Dominique de Villepin a fait notamment l'un des plus beaux discours entendus dans l'enceinte du siège New Yorkais de l'ONU.

C'était le 14 février 2003. Le texte, le style, le phrasé, le ton : tout était parfait. Il y eu même des applaudissements, fait exceptionnel dans un tel cadre. Dominique de Villepin était alors ministre des affaires étrangères : il a prouvé qu'il était excellent à ce poste, en tous cas bien plus percutant qu'à celui de Premier ministre. Alors certes, la guerre en Irak a eu lieu, mais ce discours reste gravé dans mon esprit. La fierté que j'éprouve en le lisant est toujours la même... Aujourd'hui, plutôt que d'écrire sur un morne présent, relisons ce magnifique texte, qui nous rappelle à tous que, quand même, c'est formidable d'être français !


"Je remercie MM. Blix et El Baradeï pour les indications qu'ils viennent de nous fournir sur la poursuite des inspections en Irak. Je tiens à nouveau à leur exprimer la confiance et le plein soutien de la France dans leur mission.

Vous savez le prix que la France attache, depuis l'origine de la crise irakienne, à l'unité du Conseil de sécurité. Cette unité repose aujourd'hui sur deux éléments essentiels :

Nous poursuivons ensemble l'objectif d'un désarmement effectif de l'Irak. Nous avons en ce domaine une obligation de résultat. Ne mettons pas en doute notre engagement commun en ce sens. Nous assumons collectivement cette lourde responsabilité qui ne doit laisser place ni aux arrière-pensées, ni aux procès d'intention. Soyons clairs : aucun d'entre nous n'éprouve la moindre complaisance à l'égard de Saddam Hussein et du régime irakien.

En adoptant à l'unanimité la résolution 1441, nous avons collectivement marqué notre accord avec la démarche en deux temps proposée par la France : le choix du désarmement par la voie des inspections et, en cas d'échec de cette stratégie, l'examen par le Conseil de sécurité de toutes les options, y compris celle du recours à la force. C'est bien dans ce scénario d'échec des inspections, et dans ce cas seulement, que pourrait se justifier une seconde résolution. La question qui se pose aujourd'hui est simple: considérons-nous en conscience que le désarmement par les missions d'inspections est désormais une voie sans issue ? Ou bien, estimons-nous que les possibilités en matière d'inspection offertes par la résolution 1441 n'ont pas encore été toutes explorées ?

En réponse à cette question, la France a deux convictions : la première, c'est que l'option des inspections n'a pas été conduite jusqu'à son terme et peut apporter une réponse efficace à l'impératif du désarmement de l'Irak ; la seconde, c'est qu'un usage de la force serait si lourd de conséquences pour les hommes, pour la région et pour la stabilité internationale qu'il ne saurait être envisagé qu'en dernière extrémité. Or que venons-nous d'entendre, à travers le rapport de MM. Blix et El Baradeï ? Nous venons d'entendre que les inspections donnent des résultats. Bien sûr, chacun d'entre nous veut davantage et nous continuerons ensemble à faire pression sur Bagdad pour obtenir plus. Mais les inspections donnent des résultats. Lors de leurs précédentes interventions au Conseil de sécurité, le 27 janvier, le président exécutif de la CCVINU et le directeur général de l'AIEA avaient identifié précisément les domaines dans lesquels des progrès étaient attendus. Sur plusieurs de ces points, des avancées significatives ont été obtenues:

Dans les domaines chimiques et biologiques, les Irakiens ont remis de nouveaux documents aux inspecteurs. Ils ont aussi annoncé la création des commissions d'investigation, dirigées par les anciens responsables des programmes d'armements, conformément aux conclusions de M. Blix. Dans le domaine balistique, les informations fournies par l'Irak ont permis aux inspecteurs de progresser également. Nous détenons avec précision les capacités réelles du missile Al-Samoud. Maintenant, il convient de procéder au démantèlement des programmes non autorisés, conformémement aux conclusions de M. Blix. Dans le domaine nucléaire, des informations utiles ont été transmises à l'AIEA sur les points les plus importants évoqués par M. El Baradeï le 27 janvier : l'acquisition d'aimants susceptible de servir à l'enrichissement d'uranium et la liste des contacts entre l'Irak et le pays susceptible de lui avoir fourni de l'uranium.

Nous sommes là au coeur de la logique de la résolution 1441, qui doit assurer l'efficacité des inspections grâce à une identification précise des programmes prohibés, puis à leur élimination. Nous sommes tous conscients que le succès des inspections suppose que nous aboutissions à une coopération pleine et entière de l'Irak. La France n'a cessé de l'exiger. Des progrès réels commencent à apparaître : l'Irak a accepté le survol de son territoire par des appareils de reconnaissance aérienne ; il a permis que des scientifiques irakiens soient interrogés sans témoins par les inspecteurs ; un projet de loi prohibant toutes les activités liées aux programmes d'armes de destruction massive est en cours d'adoption, conformément à une demande ancienne des inspecteurs ; l'Irak doit fournir une liste détaillée des experts ayant assisté en 1991 aux destructions des programmes militaires.

La France attend bien entendu que ces engagements soient durablement vérifiés. Au-delà, nous devons maintenir une forte pression sur l'Irak pour qu'il aille plus loin dans la voie de la coopération. Ces progrès nous confortent dans la conviction que la voie des inspections peut être efficace. Mais nous ne devons pas nous dissimuler l'ampleur du travail restant à accomplir : des questions doivent être élucidées, des vérifications doivent être conduites, des installations ou des matériels doivent sans doute encore être détruits. Pour ce faire, nous devons donner aux inspections toutes les chances de réussir.

J'ai fait des propositions le 5 février devant le Conseil. Depuis lors, nous les avons précisées dans un document de travail adressé à MM. Blix et El Baradeï et communiquées aux membres du Conseil. Quel est leur esprit ? Il s'agit de propositions pratiques et concrètes, qui peuvent être mises en oeuvre rapidement et qui sont destinées à renforcer l'efficacité des opérations d'inspection. Elles s'inscrivent dans le cadre de la résolution 1441 et ne nécessitent par conséquent aucune nouvelle résolution du Conseil. Elles doivent venir à l'appui des efforts menés par MM. Blix et El Baradeï, qui sont naturellement les mieux à même de nous dire celles d'entre elles qu'ils souhaitent retenir pour assurer la meilleure efficacité de leurs travaux. Dans leur rapport, ils nous ont fait des commentaires utiles et opérationnels. La France a déjà annoncé qu'elle tenait des moyens supplémentaires à la disposition de MM. Blix et El Baradeï, à commencer par ses appareils de surveillance aérienne Mirage IV. Alors oui, j'entends bien les critiques : il y a ceux qui pensent que, dans leur principe, les inspections ne peuvent avoir aucune efficacité. Mais je rappelle que c'est le fondement même de la résolution 1441 et que les inspections donnent des résultats. On peut les juger insuffisants mais ils sont là.

Il y a ceux qui croient que la poursuite du processus d'inspection serait une sorte de "manoeuvre de retardement" visant à empêcher une intervention militaire. Cela pose naturellement la question du temps imparti à l'Irak. Nous sommes là au centre des débats. Il y va de notre esprit de responsabilité. Ayons le courage de mettre les choses à plat. Il y a deux options : l'option de la guerre peut apparaître a priori la plus rapide. Mais n'oublions pas qu'après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix. Et ne nous voilons pas la face : cela sera long et difficile, car il faudra préserver l'unité de l'Irak, rétablir de manière durable la stabilité dans un pays et une région durement affectés par l'intrusion de la force. Face à de telles perspectives, il y a une autre option offerte par les inspections, qui permet d'avancer de jour en jour dans la voie d'un désarmement efficace et pacifique de l'Irak. Au bout du compte, ce choix-là n'est-il pas le plus sûr et le plus rapide ?

Personne ne peut donc affirmer aujourd'hui que le chemin de la guerre sera plus court que celui des inspections. Personne ne peut affirmer non plus qu'il pourrait déboucher sur un monde plus sûr, plus juste et plus stable. Car la guerre est toujours la sanction d'un échec. Serait-ce notre seul recours face aux nombreux défis actuels ? Donnons pas conséquent aux inspecteurs des Nations unies le temps nécessaire à la réussite de leur mission. Mais soyons ensemble vigilants et demandons à MM. Blix et El Baradeï de faire régulièrement rapport au Conseil. La France, pour sa part, propose un nouveau rendez-vous le 14 mars au niveau ministériel, pour évaluer la situation. Nous pourrons alors juger des progrès effectués et de ceux restant à accomplir. Dans ce contexte, l'usage de la force ne se justifie pas aujourd'hui. Il y a une alternative à la guerre : désarmer l'Irak par les inspections. De plus, un recours prématuré à l'option militaire serait lourd de conséquences.

L'autorité de notre action repose aujourd'hui sur l'unité de la communauté internationale. Une intervention militaire prématurée remettrait en cause cette unité, ce qui lui enlèverait sa légitimité et, dans la durée, son efficacité. Elle pourrait avoir des conséquences incalculables pour la stabilité de cette région meurtrie et fragile. Elle renforcerait le sentiment d'injustice, aggraverait les tensions et risquerait d'ouvrir la voie à d'autres conflits. Nous partageons tous une même priorité, celle de combattre sans merci le terrorisme. Ce combat exige une détermination totale. C'est depuis la tragédie du 11 septembre, l'une de nos responsabilités premières devant nos peuples. Et la France, qui a été durement touchée à plusieurs reprises par ce terrible fléau, est entièrement mobilisée dans cette lutte qui nous concerne tous et que nous devons mener ensemble. C'est le sens de la réunion du Conseil de sécurité qui s'est tenue le 20 janvier, à l'initiative de la France.

Il y a dix jours, le secrétaire d'Etat américain, M. Powell, a évoqué des liens supposés entre Al Quaïda et le régime de Bagdad. En l'état actuel de nos informations et recherches menées en liaison avec nos alliés, rien ne nous permet d'établir de tels liens. En revanche, nous devons prendre la mesure de l'impact qu'aurait sur ce plan une action militaire contestée actuellement. Une telle intervention ne risquerait-elle pas d'aggraver les fractures entre les sociétés, entre les cultures, entre les peuples, fractures dont se nourrit le terrorisme ?

La France l'a toujours dit : nous n'excluons pas la possibilité qu'un jour il faille recourir à la force, si les rapports des inspecteurs concluaient à l'impossibilité pour les inspections de se poursuivre. Le Conseil devrait alors se prononcer et ses membres auraient à prendre toutes leurs responsabilités. Et, dans une telle hypothèse, je veux rappeler ici les questions que j'avais soulignées lors de notre dernier débat le 4 février et auxquelles nous devrons bien répondre : en quoi la nature et l'ampleur de la menace justifient-elles le recours immédiat à la force ? Comment faire en sorte que les risques considérables d'une telle intervention puissent être réellement maîtrisés ? En tout état de cause, dans une telle éventualité, c'est bien l'unité de la communauté internationale qui serait la garantie de son efficacité. De même, ce sont bien les Nations unies qui resteront demain, quoi qu'il arrive, au coeur de la paix à construire.

Monsieur le président, à ceux qui se demandent avec angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre, je voudrais dire que rien, à aucun moment, au sein de ce Conseil de sécurité, ne sera le fait de la précipitation, de l'incompréhension, de la suspicion ou de la peur. Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. Et c'est un vieux pays, la France, un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'Occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes. Fidèles à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur."
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